Je suis totalement folle et inconsciente. Ce qu’il est arrivée devait m’arriver un jour, cela comptait de mes fantasmes, mais ces fantasmes là, je ne voulais pas les réaliser.

Etudiante en droit, je partage un appartement en colocation avec deux étudiants. Nous avons chacun notre chambre et partageons le reste de la maison. Au départ, j’ai du me battre un peu avec les garçons pour leur expliquer que je n’étais pas leur maman. Après quelques discussions houleuses, tout est rentré dans l’ordre, la complicité et l’amitié se sont installés.

Cela fait des années que je surfe sur des blogs ou des sites BDSM et quelques sites pornographiques. Je cliquais sur +18 bien avant l’âge.... J’ai une cantine fermée à clé avec quelques accessoires BDSM et sextoys dans ma chambre. Il m’arrive fréquemment de me faire de petits selfbondages et de m’accorder quelques plaisirs intimes. Personne ne le savait jusqu’au mois dernier, ni même mon journal intime.

Un brin exhibitionniste et passionnée de bondage, j’aime jouer avec le feu, prendre des risques m’excite tout autant que ce que je fais. Pour exemple, il m’arrive de me masturber sans fermer ma porte à clé. Une fois, après avoir écrit sur un papier « je suis une salope, baisez-moi même si je cris », je me suis menottée mains dans le dos après m’être logé un vibro dans le chaton et un oeuf vibrant dans les fesses. C’est dire..... J’ai joui comme une perdue en me frottant contre mon oreiller que j’ai du mordre pour ne pas les alerter.

Le mois dernier, il y avait un grand match de foot, mes deux colocataires avaient pris des places hors de prix pour aller le voir. Ravie d’avoir la maison pour moi seule toute la soirée, mon esprit de malade mentale s’est mis à gamberger, mes draps s’en souviennent encore.... Le jour J, ils sont donc partis vers 16 heures pour un match qui commençait à 20h30 afin de ne pas trop galérer pour se garer. A 19 heures, j’étais chaude comme la braise, toutes mes affaires de bondage et mes accessoires étaient prêts. En passant devant la chambre de Paul pour aller aux toilettes, j’ai vu qu’il n’avait pas fermé sa porte. L’idée d’aller fouiner un peu m’a poussée à y entrer et à aller voir dans ses tiroirs puis sous son lit. J’ai découvert qu’il a lui aussi quelques sextoys dont un gros plug, le coquin ! L’essayer m’a paru une bonne idée.

Plus que chaude, la malade mentale a rédigé un message en gros sur un papier avec le texte suivant :

« Les garçons je ne vous ai jamais avoué que je suis une soumise sexuelle. Je rêve depuis maintenant deux ans que vous m’attachiez et me sautiez de la pire des façons. En clair, d’être votre esclave sexuelle si vous en avez le courage.

Par contre sachez que j’aime lutter, il faudra donc me forcer un peu même si je cris et me débats. La seule chose que je vous demande c’est de mettre des préservatifs.

Votre soumise sexuelle maso ».

Pourquoi ai-je mis maso sur ce papier que j’ai scotché sur une chaise dans l’entrée de la maison alors que je ne le suis pas vraiment ? Je n’en sais rien, le Malibu peut-être....

Vers 20 heures, j’ai commencé à m’entraver sur la table basse du salon. J’avais les jambes maintenues écartées de part mes chevilles bloquées avec des ceintures. Le plug de Paul avait trouvé sa place dans mon chaton, mon string le maintenait en bonne place. L’oeuf vibrant ronronnait dans mes fesses, des pinces à linges décoraient ma poitrine agréablement. Pour être totalement dans mon délire fantasmagorique, j’avais bloqué mon buste contre le plateau de la table avec une corde enroulée et très serrée. Je m’étais bâillonnée et m’étais recouverte la tête d’une cagoule.

Mon astuce pour jouer sans qu’ils le sachent avait été de proposer aux garçons que nous ayons tous une boite en plastique dans le congélateur meuble qu’il y avait dans l’appartement. Au fond de ma boite remplie de glace au chocolat, j’y cachais mon ice-timer. Je n’en fais jamais des gros par sécurité, si j’aime jouer, je ne suis pas totalement folle. Enfin, presque. Donc pour ce selfbondage, mes poignets étaient bloqués par des menottes elles même bloquées sous la table par une ceinture. Les clés des menottes allaient m’être rendues par le glaçon au bout d’une demi-heure tout au plus.

J’étais en pleine dans mes délires fantasmagoriques et naviguais dans les hautes sphères. Je brûlais d’impatience et espérais que le glaçon fonde vite pour pouvoir apaiser le feu qui couvait en moi quand soudain j’ai entendu la porte de la maison s’ouvrir et les garçons entrer ! Mon s a n g c’est glacé dans mes veines et mon coeur c’est arrêté de battre.

• J’étais pire que nue !
• J’étais faite comme un rat !
• J’étais super bien attachée !
• J’avais allumé les mecs en plus de m’offrir à eux !

Jamais au grand jamais je n’avais espéré que cela se produise, je voulais juste jouer avec le feu, me faire peur mais surtout pas aller jusqu’au bout de ce délire !

• Katy tu nous en bouches un coin ! Ouhaou toi, une soumise sexuelle maso ? Dit Paul en plaquant sa main entre mes cuisses.

J’ai oublié « maso » et il venait de me le rappeler. Autant dire que j’étais très mal.

• Et qui rêve d’être notre esclave sexuelle si on en a le courage ! Putain, tu es trop bonne toi, tu caches bien ton jeu salope. Cria Denis.

Je m’évertuais à faire des « non » de la tête, à essayer de crier « libérez-moi » mais en vain, le bâillon absorbait tous mes propos. Quand je les ai entendu dire qu’ils ne regrettaient pas que le match ait été annulé, j’ai compris que j’allais sûrement y passer.

• Attend, fais quand même des photos d’elle et de son papier des fois qu’elle change d’avis après s’être faite sauter ! Dit Paul en tirant mon string avant d’ajouter : en plus elle aime les grosses bites, regarde ce qu’elle s’est mise dans la chatte pour se préparer ! Indiqua Paul sans dévoiler que le plug, c’était le sien.

• Tu as raison, on va immortaliser cette scène idyllique !

J’étais horrifiée, morte de honte, tétanisée.

• Faut vraiment qu’elle soit maso pour s’être mis toutes ces pinces à linge sur les seins. Clama Paul en commençant à jouer avec son plug toujours logé dans mon chaton. En plus, elle est trempée, c’est vraiment une grosse salope, regarde comme elle le prend bien !

Je l’aurai massacré si j’avais pu pour cet affront. Comment leur expliquer que ce n’étaient pas eux qui m’avaient mise dans cet état mais simplement mes délires. J’aurai aussi bien crié que le plug c’était celui que Paul devait se mettre dans le cul. Là, avec le bâillon et ma position, cela m’était impossible et Denis ne m’aurait pas crue.

Paul continua de jouer avec son plug et commença à me titiller le clitoris, j’essayais de me soustraire mais avec les jambes entravées et la corde me maintenant allongée, mes gestes étaient plus que limités. Denis retira les pinces à linge sans aucune précaution, ce qui me fit mordre le bâillon comme une damnée et jurer que je lui arracherai les yeux une fois libre. Il malaxa avec tout autant de douceur, mes tétons entre ses pinces digitales sadiques, la douleur juste après les pinces était telle, que je me tordais dans tous les sens.

Je n’arrivais pas à admettre que j’allais y passer, qu’ils allaient me baiser, ce n’était pas possible. Quand Paul a commencé à me brouter le clito en même temps qu’il défonçait mon chaton avec son plug, mes espoirs ont éclaté et se sont dispersés façon puzzle. Même si sa langue était agile, je n’arrivais pas à éprouver du plaisir, ce n’était pas possible. Denis c’est mis à bouffer un de mes tétons puis à malaxer mon sein droit comme si c’était de la patte à pizza, l’enfoiré ! Quand Paul a abandonné mon chaton et a retiré le plug, j’ai aussitôt su que c’était pour le remplacer par autre chose.

Je faisais des « non » désespérés, je me débattais tant que je pouvais dans mes entraves et sous les mains de Denis de plus en plus brutal avec mes seins. Et puis je l’ai senti. J’ai senti le sexe de Paul butter contre mon chaton. J’espérais encore qu’il ne le fasse pas, qu’il souhaite juste me faire peur mais je rêvais. Il n’a pas hésité un instant à s’enfoncer en moi. J’ai vécu cette pénétration comme quelque chose d’infernal, sa verge me brûlait et lui, criait que j’étais tellement trempée qu’il était entré en moi comme dans du beurre. Il s’est mis à me baiser profondément avec une régularité surprenante pendant que Denis continuait de s’amuser avec mes seins. Soudain il s’est arrêté pour crier : Putain, mais elle vibre de l’intérieur !

Et là, ils ont découvert que je m’étais mis un oeuf vibrant dans les fesses.

Et là, je sombrais de plus en plus dans la honte totale.

Je dois avouer que Paul m’a baisée comme un dieu, et que j’aurai bien demandé à Denis d’aller faire un tour ailleurs pour profiter de cet instant. Il ne m’a pas faite jouir, les circonstances ne s’y prêtaient pas, mais ....... Quand il s’est retiré après avoir joui, Denis lui a demandé si on pouvait me libérer les jambes pour qu’il puisse me prendre en levrette. Yes enfin une bonne idée, j’allais enfin pouvoir me défendre et les repousser. S’ils les ont libérées, c’était pour les rattacher après m’avoir mise à quatre pattes malgré mes ruades et coups de pieds. Tenue par Paul et toujours menottée, je n’ai rien pu faire hormis prendre des claques monumentales sur les fesses. Une fois bloquée comme il le souhaitait, Denis m’a prise dans la foulé sans tenir compte de mes « non » de la tête et ruades. J’étais en nage sous ma cagoule, respirer étant difficile uniquement par le nez quand on lutte, j’ai baissé la garde. Son sexe me ravageait presque tant il y mettait de l’ardeur pendant que Paul jouait avec mes seins.

Au bout d’un moment, je n’étais plus qu’un pantin de chair sans âme, juste un corps dont on se sert, et pour cause, il s’était offert à eux. Infatigable Paul a tenu a profiter encore de la « chienne en manque » et là, cet amant doué a réussi à me faire décoller. Ils l’ont entendu et ont échangé des commentaires pas très agréables sur ma personne. J’étais effectivement à ce moment là la chienne soumise de Paul. J’étais soumise à son sexe, faisant de longs mouvements en moi avec une puissance que je n’avais jamais connue. Quand il a touché mon anus j’ai eu très peur, en fait, ce n’était que pour jouer avec le fil de mon oeuf vibrant, qu’il s’amusait à tirer au gré de ses envies en me baisant.

Une fois rassasiés, il leur est venu enfin à l’idée de retirer ma cagoule et de me laisser respirer. Quand ils m’ont retiré le bâillon je pleurais comme une madeleine. Une minute plus tard, j’étais libre. Dans une état de décomposition avancé sur le plan psychologique, j’allais m’enfuir dans ma chambre quand Paul m’a attrapée et portée sur le canapé. Il a demandé un peignoir à Denis qui est allé le chercher en courrant, il venait de comprendre que quelque chose n’allait pas.

Ils ont mis plus d’une heure à consoler l’inconsolable qui leur a expliqué son jeu débile. Et là, en comprenant ce qu’il s’était passé, ils se sont décomposés. Je leur ai juré de ne pas porter plainte pour les rassurer, tout étant de ma faute, ils m’ont juré de ne jamais rien dire. Denis a supprimé les photos de son téléphone. Il est sorti acheter une bouteille de rhum que nous avons quasiment vidée le soir même en nous faisant des punchs. Le lendemain, j’ai dormis avec Paul ...... et je suis devenue sa soumise exclusive. Il refuse de me faire voir comment il joue avec son plug, mais je l’aurai un jour.

Ecrivaillon

QUELQUES LIENS

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